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BIOGRAPHIE d’Ievgueni ZAMIATINE
15 juin, 2008, 11:21
Classé dans : ARCHIVES

Ievgueni Zamiatine

Portrait par Boris Koustodiev, 1923

Ievgueni Zamiatine (russe : Евгений Иванович Замятин, Ievgueni Ivanovitch Zamiatine, 1er février 1884 à Lebedyan, Russie – 10 mars 1937 à Paris, parfois appelé en français Eugène Zamiatine ou Evgueni Zamiatine, est un auteur russe.

Ievgueni Zamiatine connaissait bien les œuvres de H.G. Wells. Son œuvre est constamment animé par une volonté hérétique qui lui vaudra les foudres de la censure des gouvernements tsariste puis communiste.

Son roman le plus connu Nous autres, caricature (en 1920!) l’avenir sombre de l’URSS sous la planification communiste. Ce roman de science fiction est une « dystopie », ou contre-utopie, qui a certainement inspiré 1984, de George Orwell et Le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley.

Biographie

Né d’un père prêtre orthodoxe, maître d’école et d’une mère musicienne, il étudie la construction navale à l’Institut polytechnique de Saint-Pétersbourg de 1902 à 1908 et rejoint rapidement les Bolcheviks.

Il participe à la tentative de révolution de 1905 où il rencontre sa femme, Lioudmila Oussova mais sera arrêté puis assigné à résidence. Il tentera de rentrer clandestinement à Saint-Pétersbourg mais devra se réfugier en Finlande. Ses écrits et actions politiques lui vaudront un nouvel exil en 1911. Ces épisodes d’éloignement lui inspireront Province. A peine rentré à Saint Pétersbourg après l’amnistie de 1913, la publication d’Au Diable vauvert lui vaut les foudres de la censure du Tsar et un nouvel exil.

Muni de son diplôme d’Ingénieur naval, il est en Angleterre en 1916 pour superviser la construction de navires. Apprenant les prémices de la révolution d’octobre, il rentre d’Angleterre en septembre 1917 et participe avec enthousiasme au foisonnement littéraire, se réclamant du néo-réalisme.

D’abord bolchevique, Zamiatine s’est trouvé beaucoup plus critique à l’égard de la dictature totalitaire soviétique et quitte le Parti en 1917, contrairement à Mikhaïl Boulgakov.

Professeur à la « Maison des Arts » de Saint-Pétersbourg, aux côtés de Iouri Tynianov et Kornei Chukovsky il inspire les « Frères Serapion » un groupe de jeunes écrivains qui, en dépit de ses enseignements, versèrent peu à peu dans le conformisme.

Inquiété par le Guépéou dès 1922, ses livres interdits, puis accusé d’antisoviétisme par une violente campagne de presse en 1929, il a l’audace d’écrire à Staline pour obtenir l’autorisation de quitter l’URSS. Requête acceptée grâce à l’appui de Maxime Gorki.

Il quitte l’URSS en 1931 pour vivre à Paris jusqu’à sa mort en 1937.

Œuvres :

Romans

  • Seul, 1908 – traduction française éditions Rivages, 1990 
  • Province, 1913 – traduction française éditions L’Âge d’homme, 1983
  • Au Diable vauvert, 1914 – traduction française aux éditions Verdier, 2006 
  • Alatyr, 1915 – traduction française aux éditions Verdier, 2006 
  • Les Insulaires (satire des moeurs anglaises), 1917 – traduction française éditions L’Âge d’homme, 1983
  • Le Nord, 1918
  • Nous Autres (dystopie), 1920 – traduit par B. Cauvet-Duhamel, L’Imaginaire Gallimard, 1979 
  • La Caverne, 1920 – traduction française aux éditions L’Age d’Homme, 1990 
  • Mamaï, 1920
  • La chambre d’enfant, 1920
  • L’Inondation, 1929 – traduction française éditions Solin, 2005 

http://www.dailymotion.com/video/x4v6gg

  • Une Rencontre, 1935
  • Le Pêcheur d’hommes – traduction française éditions Rivages, 1990 
  • Le Récit du plus important (étrange court récit à la frontière de la science fiction) – traduction française éditions L’Âge d’homme, 1989
  • Le Fléau de Dieu (long récit consacré à la jeunesse d’Attila) – traduction française éditions L’Age d’Homme (1975) 
  • Russie, – traduction française éditions Solin, 1990 

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