La vie du Groupe
Le groupe généalogie reprendra son activité le 8 octobre 2013 et se réunira les deuxième et quatrième semaine du mois pour aider ses adhérents à établir leur arbre généalogique ou les aider dans leurs recherches. Au cours des quatre dernières années des dizaines de généalogies ont été établies par les membres du groupe, dont certaines remontaient au XVIème siècle. Le groupe se propose cette saison 2013 / 2014 de consacrer au moins une journée par mois à faire des recherches sur les faits divers ayant émaillés la vie locale de Saint-Florentin aux archives départementales de l’Yonne. Ces recherches déboucheront sur un atelier d’écriture. La cotisation annuelle à l’activité est de 35€ à quoi il faut ajouter l’adhésion obligatoire à l’association (comprenant l’assurance) de 10€. Pour tous renseignements et inscriptions : 03 86 35 20 99 ou par mail : sophielebouc@orange.fr Les personnes intéressées peuvent se joindre au groupe dès le 8 octobre en se rendant au 2 Place du Souvenir à Saint Florentin. Pour vous inscrire, pour vous renseigner, complétez et envoyez la fiche ci-dessous
CONFERENCE EN PHILOSOPHIE
24 février, 2009, 13:01
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LE 22 FEVRIER 2009
La fraternité à l’honneur
Régis Bolusset, professeur de philosophie au lycée de Saint Etienne, et à l’université pour tous à Sens,a tenu pour les Après -Midi de Saint Flo, une conférence sur la fraternité, ce vendredi soir,à 20h30. Il s’est demandé quelle était la place de cette valeur dans la divise française, par rapport à la liberté et l’égalité ,il chercha à savoir pourquoi elle n’avait été introduite qu’à partir de 1848 et ce que recèlait ce terme.
M. Régis BOLUSSET durant sa conférence
« Sumpara me kromenoi, mes frères dans la mort, mes semblables, nés de la même matrice » , la fraternité aujourd’hui semble devenue désuette, on lui préfère la solidarité, pourtant selon Marc Hunyadi, elle peut être perçue comme dangereuse. Jusqu’en 1848, l’équilibre entre liberté et égalité, est suffisante, la république de 1848, d’essence ouvrière,inclut cette notion de fraternité qui implique l’assistance matérielle au citoyen nécessiteux,ce serait une correction de la justice distributive, le mérite ne suffit plus , des hommes sont dans la rue, des frères.C’est la question de la pauvreté qui interpêla:si la liberté affirme la place déterminante de l’individu dans la société, l’égalité ,elle, prône que tout individu en vaut un autre.
Cette fraternité dépasse le simple corporatisme, c’est un des droits de l’homme, il faut passer à la famille universelle,incompatible avec la cité, comment l’autre, même dissemblable, peut- il être un égal .Romulus et Rémus, Abel et Caïn, rappelle que la création de cité met fin à ce rapport fraternel et devient fratricide .
Cette fraternité universelle va au delà de la fraternisation, elle a presque une » transcendance religieuse » selon Edgar Quinet, mais elle n’est ni communautaire, ni exclusive, elle dépasse les Etats , c’est en cela qu’elle peut -être subversive par rapport aux institutions et aux logiques de cloisonnement, se comprendre comme frère, c’est agir sur la perception de soi-même ce qui doit conduire au dépassement de soi pour se tourner vers autrui. Qu’as-tu fais de ton frère?